témoignage Jean-Michel

Je pratique le Tai chi depuis 12 années maintenant dans l’association de Tai Chi de Gragnague.

Ayant pratiqué les arts martiaux pendant quelques années, mon arrivée sur Gragnague a été l’occasion de me mettre à une pratique dite « interne » qui travaille d’avantage sur la circulation de l’énergie dans le corps plutôt que de l’exercice musculaire habituel.
Je connaissais déjà de manière théorique le Tai Chi, de l’extérieur je voyais cela comme un moyen de trouver le calme et la concentration, j’en avais également une vision cinématographique d’un art martial redoutable.

Mes premiers pas en Tai Chi m’ont permis immédiatement de m’apercevoir des mauvaises postures de mon corps, du cambrement de mon dos et de mes positions dans la vie courante. Quand j’ai commencé j’avais des douleurs à la nuque suite à un déplacement de cervicale quelques temps avant. En un peu plus d’un an ces douleurs ont pratiquement disparus, je ne ressens plus aucune gène aujourd’hui.

J’avais également les jambes et les reins faibles et même si je n’ai pas senti immédiatement de changement il m’a fallu environ 5 ans pour m’apercevoir que la pratique m’avait renforcé à ce niveau là et redonné de la force et de l’énergie au niveau de mes jambes. Je pense que le travail d’enracinement que l’on pratique à chaque cours par un travail attentif de positionnement des pieds, des genoux, des hanches et du dos nous permettent de renforcer tout le bas de notre corps.

Le Tai Chi possède à mon sens une autre qualité qui est de renforcer notre attention et de nous rendre plus présent à ce que nous faisons. La pratique lente des mouvements nous permet de venir équilibrer une vie parfois trop rapide et stressante. C’est un moment pour nous…il nous permet avec le temps de nous apercevoir de notre état intérieur car pour ma part, je ne pratique jamais de la même façon ni avec les mêmes sensations. J’ai l’impression de redécouvrir à chaque cours le Tai Chi.

Enfin et après plusieurs années de pratique je sens une circulation de plus en plus présente dans mon corps. Sela peut être du chaud ou du frais ou des fourmillements. Ce doit être cela le Chi ou du moins sa manifestation. Cela me fait dire qu’il y a encore beaucoup de choses à vivre dans la pratique de cet art qui me dépasse largement mais que je continu à découvrir chaque années.

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